L’ex-mentor du projet Shape Shiffers en la personne d’Elena Manferdini est de retour sur la scène avec l’exposition Building Portraits.
A propos d’elena manferdini
L’actuelle responsable des programmes du Southern Africa Institute of Architecture est également professeur invitée au MIT Princeton, à l’université de Tsinghua et au Bauhaus. Elle a obtenu le COLA Fellowship de l’année 2013 qui œuvre pour le soutien de créations originales. Elle a aussi reçu le prix des United States Artists, ainsi que le Good Design Awards. Elle possède un atelier qui a contribué à l’établissement de multiples projets desing en art en architecture pour une démarche à visée pluridisciplinaire. A partir de cette approche, elle a établi un point commun entre l’architecture, l’art et le design.
Les effets recherchés par building portraits
En déambulant dans la ville de Chicago, aux Etats-Unis, Elena Manferdini a été impressionnée par les grands buildings noirs de Mies Van Der Rohe. Elle a pu observer les trumeaux affinés et décoratifs qui composent les façades des ensembles. Elle s’est aperçue que les trumeaux en acier apposés sur les murs noirs en verre, engendraient des reflets colorés sur les environs immédiats des immeubles. Cette observation l’a inspiré pour la conception de Building Portraits. Elle a misé sur les liens étroits entre motif et coloris, orientation et position, entre sol et forme. Selon elle, l’architecture moderne n’a pas mis l’accent sur la sensibilité afin de maîtriser la diversité et l’hétérogénéité, bases essentielles de la culture contemporaine. Les œuvres de l’artiste ciblent la fusion spectrale entre le dessin architectural et le dessin artistique, afin de concevoir une œuvre d’art inédite. Ainsi, une référence au dessin n’est plus seulement pédagogique, mais ambitionne de diriger l’esprit de l’imaginaire vers une réalité virtuelle. Les réseaux perdent en statique pour évoluer vers la fluidité spatiale grâce aux couleurs obtenues avec l’illusion d’optique, conclut l’architecte designer.